étude des sols & agriculture
En tant que consultants, nous apportons notre expertise pour des diagnostiques de sols à l’attention des agriculteurs pour le développement de l’agriculture biologique.
Nous intervenons au Pérou dans le cadre de l’opération Tika Papa (fleur de patate en Quechua), pour le développement de la patate des origines, en Argentine, sur 40 000ha d’élevage… la suite des événements dans la rubrique sur les sols…
Notre mission se déroule en plusieurs étapes :
Etape 1 : trouver de l’eau.
Avant toute étude sur le terrain et en cas de manque d’eau, nous étudions les zones aquiphères du sous-sol par satellite radar, grace à Alain Gachet le créateur de cette technique. Les images radar satellite d’Alain Gachet vont jusqu’à 30m de profondeur afin de trouver la présence d’eau mais également pour comprendre son historique et sa future évolution. Cette étude nous permet de disposer des coordonnées GPS exacte où il faut forer le puit.
Etape 2 : Comprendre le sol. 80% des êtres vivants sur cette planète sont sous le sol. Nous lançons un diagnostique des sols par les plantes bio-indicatrices avec le botaniste Gerard Ducerf, le créateur de la technique. Gerard Ducerf est également ramasseur de plantes médicinale. Il a participé à l’organisation des équipes de collecte de plante de laboratoire comme Boiron par exemple, pour la phytothérapie, l’homéopathie comme pour la production d’huile essentielle.
Le sol recelle toute une diversité de graines depuis de trés longues années souvent. Ces graines vont lever leur dormance seulement lorsque les conditions pour germer demandées par leur génotype sont en présence. Lorsque l’on connait leur biotope, leur biome original, la biochimie et les conditions génétiques qui lui sont attachées, la présence de cette plante définit non seulement l’état du sol, mais également son évolution et sa dynamique. De la même manière que l’état d’un sol peut impliquer la culture de certaines plantes…
Cette étude peut être complétée par des carotages de sol éventuellement. Cette technique classique viendra confirmer ce que l’observation de la nature par les plantes bioindicatrice nous aura déjà apprise. Les bio indicateurs nous permet de faire des études sur de trés vastes territoires avec beaucoup moins d’investissement et beaucoup plus de précision que par les méthodes classiques.
Etape 3 : Dépolluer, planter & fertiliser de manière durable. A partir des études effctuées nous pouvons conseiller sur les décisions à prendre les plus adaptées à chaque culture ou élevage. Notre intervention ne fait jamais appel à des artifices qui ne respecterait les principes de l’agriculture biologique. Nous tentons à chaque fois d’enrichir le sol grace aux solutions que nous démontre la nature par l’apport des éléments dont la carence nous est indiquée par les plantes; mais aussi en accélérant l’assimilation de ces éléments en particulier par :
- la myco-dépollution : les champignons et leur myceliums sont les plus grands consommateurs d’hydrocarbones et de PCBs notamment (une route de 3m de large peut être traversée – mangée – par un champignon en 2 mois)
- myco-fertilisants : le mycelium dépend des plantes, mortes ou vivantes, pour croitre. Il met les plantes en réseau, les fait communiquer et échanger informations, nutriments, déchets… il les protège et accélère leur cycle de croissance: plus elles s’épanouissent et prospèrent, plus le mycelium prospère et meilleures sont les récoltes…
- myco-restoration : combinant les techniques de graines enrobées d’argile inoculées de spores de myceliums pour accélérer les première conditions du sol d’équilibre “argile/matière organique” afin que le sol s reconstitue et sorte d’une spirale de désertification.
- La sociologie des plantes : jouer sur la biodiversité des plantes avec intelligence… certaines plantes vivent en société et se transmettent des éléments pour leurs nutrition et leur défense, entre elles. Appliquée à l’agriculture cela vaut autant pour la rotation des cultures, que le compléments des plantes pendant la culture, la succession des plantes qui peuvent nous assister au long d’une culture, selon les saisons éventuellement; le but étant de se servir au plus de la nature pour la protection et le développement des cultures, avec le minimum d’apport extérieur…
- Ne pas labourer : le labour a été inventé par les Egyptien pour que les paysans restent sages… Le labour ne repose sur aucune base scientifique, met le sol à nu en détruisant la flore bactérienne du sol et son organisation de mycélium. Le labour tue le sol. Un sol nu aprés le labour est un sol mort, de bactéries mortes qui pourrissent en dégageant des quantités spectaculaires de méthane et de carbone qui participent à l’effet de serre et au réchauffement de la planète.